COMMENT SURVIVRE AUX MOMENTS DIFFICILES

Quand j'étais en 3ème, notre professeur de sciences nous a fait participer à une expérience intéressante : nous avons pris un bidon métallique vide d’un gallon (environ 4,5 litres) que nous avons chauffé sur un brûleur. Quand l'air qui était à l’intérieur est devenu chaud, il s’est dilaté, et à ce moment-là, nous avons fermé hermétiquement le bidon.  Quand nous avons éteint le brûleur, le bidon a refroidi et l'air à l'intérieur a commencé à se comprimer en refroidissant. L'air froid occupe moins de volume que l'air chaud. Quand le bidon et l’air qui s’y trouvait se sont refroidis, un vide partiel s'est formé à l'intérieur, et la pression de l'air extérieur a tout simplement écrasé ce bidon. Il a été comprimé par la pression extérieure qui était plus élevée que la pression intérieure.

Et c'est de cela que je veux parler aujourd’hui : tout le monde subit des pressions. Comme il est probable que vous en subissiez en ce moment-même, ou que vous sortiez tout juste d’une période stressante, ou encore que vous en traverserez une à l'avenir, voici quelques clés pour survivre aux moments difficiles :  

On ne peut pas échapper aux difficultés... Chacun d'entre nous connaîtra à un moment ou à un autre de sa vie des périodes difficiles. Pression financière, problèmes familiaux, problèmes de santé, difficultés dans les affaires, opposition au sein de notre communauté -- la liste des problèmes potentiels auxquels nous pourrions être confrontés est infinie. Il est donc essentiel que nous apprenions à réagir comme Dieu le souhaite.

Les moments difficiles peuvent nous détruire ou nous fortifier. Avez-vous déjà remarqué que les gens réagissent différemment aux mêmes situations difficiles ? Certains deviennent plus forts alors que d'autres s'effondrent ou sont même anéantis par l'épreuve. Certains deviennent meilleurs, tandis que d'autres sont abattus et amers. C'est à nous de choisir. Si nous augmentons la pression en nous pour contrecarrer la pression extérieure, nous ne serons pas écrasés, quoi qu'il arrive. C’est en vivant près de Dieu et en gardant notre esprit tourné vers Lui que nous affronterons victorieusement la pression extérieure.

Nous pouvons survivre à ces moments difficiles. La clé est d'apprendre à marcher constamment en la présence de Dieu. L'apôtre Paul l'a démontré en subissant plus de pressions qu'aucun d'entre nous n’aurait pu subir : il s’est souvent retrouvé en prison, il a été violemment fouetté, battu à coups de bâton, exposé à la mort encore et encore, une fois lapidé, trois fois naufragé, et pourtant il appelle ces horribles expériences de "légères difficultés". Pourquoi ? Parce que la pression à l'intérieur de son âme était plus grande que la pression à l'extérieur. A force de marcher près de Dieu et de Le louer en toutes circonstances, il avait développé en lui une pression spirituelle.

Vous aussi, vous pouvez le faire. Si vous gardez l'esprit tourné vers Dieu, dans les moments difficiles, le Seigneur vous gardera dans une paix parfaite, quelle que soit la pression qui vous assaille. Rappelez-vous comment Dieu a toujours pris soin de vous dans le passé, comment Il vous a aidé à vous sortir de situations difficiles, remerciez-Le pour tout ce qui est bon dans votre vie en ce moment, et les louanges vous empêcheront d'être écrasé par ces pressions extérieures négatives.

Vous pensez peut-être que je ne comprends pas la gravité de votre situation. Mais regardons le livre de Habacuc, dans l'Ancien Testament ; c’est un livre rempli de nouvelles tristes et de malheurs, où le prophète annonce les jugements de Dieu contre les Juifs parce qu’ils L’ont rejeté. Et pourtant, tout à la fin de ce livre, après les messages dévastateurs que Dieu lui avait donnés, ce prophète a exprimé une des plus formidables louanges dans des circonstances négatives : 

Car le figuier ne fleurira pas, la vigne ne produira rien, le fruit de l’olivier manquera, les champs ne donneront pas de nourriture; les brebis disparaîtront du pâturage, et il n’y aura plus de bœufs dans les étables. Toutefois, je veux me réjouir en l’Eternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut. (Habacuc 3 :17-18)

Même si tout va mal, je me réjouirai dans le Seigneur. Se réjouir est un choix. Nous n'avons pas à nous laisser dominer par le découragement. La façon dont nous répondons à ces pressions dépend de nous : avons-nous le regard et l’esprit fixés sur Dieu ou sur les problèmes ?